La Fondation Amisse a été créée en 2009 et est reconnue d’utilité publique. Elle  est placée sous égide de la Fondation de France avec laquelle elle a signé une convention de droit privé. La Fondation sélectionne des projets, les finance, accompagne leur développement et a pour vocation principale l’aide au développement social, économique et humain des femmes et des filles, en France et à l’international.

La Fondation de Projets de l’Université de Nantes a été créée le 13 janvier 2011 suite à la loi LRU ou loi dite Valérie Pécresse sur la responsabilité des Universités.

La Fondation de Projets de l’Université de Nantes a la volonté de dynamiser les liens entre la communauté universitaire et le monde socio-économique, en associant plus étroitement les entreprises et les collectivités à l’avenir de l’Université de Nantes. C’est dans ce cadre que la Fondation Amisse, Nohèm, le labaoiratoire Rivadis, les laboratoires Bioderma, Le Groupe Léa Nature, les Savonneries de l’Atlantique, la Fondation Raja et Clairjoie ont souhaité renforcer leur lien avec L’université de Nantes en apportant leur soutient pour une durée de trois ans au projet de socio-esthétique proposé par l’UFR de pharmacie de l’Universite de Nantes.

Le but du projet est de réconcilier les personnes malades, fragilisées pour différentes raisons avec leur corps et de leur offrir gratuitement des soins d’esthétique, du maquillage et de la manucurie afin de leur donner une meilleure image d’elles-mêmes.

La 1ère cabine a été implantée en milieu hospitalier (plus particulièrement au CHU de Nantes dans le service de Dermatologie du Pr. Brigitte Dreno et/ou dans le service de Gynécologie du Pr. Henri-Jean Philippe).
Ce projet cherchera à humaniser les conditions de vie des patiets en les faisant sortir pour 1 heure de leurs soucis quotidiens liés à leur traitement (chimiothérapie, radiothérapie…), en leur offrant un moment de détente, de bien-être.

Madame noémie de Goÿs, créatice de marque de soins éthiques Nohèm et directrice de la Fondation Amisse créée en 2009 est la marraine du projet. Cette dernière n’a pas hésité à rejoindre la Fondation de Projets de l’Université de Nantes pour l’accompagner et la soutenir tout le long de cette collecte de fonds. C’est ainsi que La Fondation Amisse et Nohèm s’associent en faveur de la recherche et du développement économique de la région Pays de la Loire.

Les femmes sont au cœur des actions soutenues par la Fondation Amisse, à travers :

• L’insertion par l’activité économique
• la formation et l’éducation des filles
• le conseil et le soutien à la création d’entreprise
• l’information et la sensibilisation sur leur condition et leurs besoins

En 2014, soutien à l’ouverture d’une école de pâtisserie dans le cœur de Siem Reap : cette école forme des jeunes filles au métier de la pâtisserie. Ces jeunes filles issues de familles pauvres sont sélectionnées après un processus rigoureux s’assurant à la fois de leur motivation mais aussi de l’incapacité de leur famille à financer ces études. Grâce à l’installation d’un café au sein de l’école, les gâteaux produits sont vendus afin de contribuer au financement de la formation.

Pourquoi ?

Il est aujourd’hui difficile pour les jeunes passant leur bac de trouver un emploi qualifié sans avoir une formation professionnalisante. Il existe des formations à l’université ou même dans des écoles privées mais ces formations sont payantes (400 $/ an minimum). Elles sont donc inaccessibles à de nombreux jeunes qui n’ont pas ces moyens. Il existe de rares structures permettant une formation gratuite comme l’association Sala Bai mais elles sont submergées de demandes. Par ailleurs, cette situation est encore plus difficile pour les jeunes filles qui sont souvent poussées par les familles devant ce constat, à se marier très jeune ou pire, à se tourner vers la prostitution.

En partenariat avec l’Ecole du Bayon www.ecoledubayon.org

Le projet « Q’antati » a pour objectif l’aide aux femmes Boliviennes, les plus affectées par la situation géographique, climatique et la dureté du milieu rurale. L’artisanat textile permet aux femmes de développer l’économie familiale. Il s’agit d’une source d’emploi et de revenu complémentaire.
Actuellement, ces femmes réalisent manuellement des vêtements en laine de camélidés tels que des gants, des bonnets, des écharpes et des pulls, qu’elles revendent sur le marché intérieur ainsi qu’à l’international via des résaux de commerce équitable.

En soutenant la modernisation de leur activité, la fondation permet d’améliorer leur productivité et la qualité de la production. La différenciation devient envisageable, l’innovation est développée (tout en maintenant le savoir-faire culturel). L’enjeu est d’introduire une mécanisation, toujours en respectant le savoir faire de ces femmes afin de s’adapter au marché, demandeur de nouveautés.

Ce projet de 6 mois se décline en trois phases :

• mise aux normes de l’atelier de tissage et investissement en machines et équipements.
• formation des associées aux techniques de production et à l’innovation/ lancement de la production.
• formation des responsables de l’association en filière artisanale.

L’objectif de la mission: de meilleures conditions de travail (locaux-machines…), une meilleure approche de la fabrication (matières premières, temps de réalisation, gestion de factures…), une notion de stratégie de développement (ventes dues au tourisme, commerce équitable…).
Ce projet permettra aux femmes de « Q’antati » d’assurer pérennité  à l’association et à leurs revenus. Par la réalisation de ces actions, les femmes auront la parole, et seront impliquées durablement tant dans la direction que dans les prises de décisions.

En partenariat avec AVSF www.avsf.org ou www.ruralter.org.

Le projet « 1 femme, 1 foyer, 1 forêt » a vocation à toucher les ménages les plus démunis, et il s’agit d’appuyer particulièrement les femmes productrices de beurre de karité et de les sensibiliser par la même occasion à la préservation de la nature en général et de l’arbre à karité en particulier.

Concrètement, le projet compte toucher 1000 femmes professionnelles de la filière karité en 2010 sur les zones de Léo, Koudougou-Réo et Ouagadougou (Burkina Faso). Comment ? En permettant à ces femmes productrices de s’équiper en réchauds améliorés nécessaires à la production du beurre de karité, via une institution de microfinance locale partenaire, qui leur garantirait également une formation dans le remboursement de leur crédit et l’utilisation des réchauds. Ces réchauds améliorés ont l’avantage de limiter la déperdition d’énergie, d’économiser du bois et de limiter les fumées nocives pour la santé, générées par les foyers traditionnels utilisés par les femmes.

« 1 femme, 1 foyer, 1 forêt »  permet ainsi :

• D’organiser et d’appuyer durablement la filière de production et de commercialisation des foyers améliorés et des foyers à gaz pour les productrices de beurre de karité, tout en permettant de meilleures conditions de travail et une meilleure production pour ces femmes.
• De sensibiliser les populations sur la problématique du développement durable et de diminuer de moitié la consommation des femmes en bois de cuisson, avec un impact positif sur la protection de l’environnement et l’amélioration de leur santé.
• D’inciter les institutions de microfinance locales partenaires à diversifier leurs services financiers et non financiers et à devenir de véritables promoteurs d’un développement durable, notamment en matière de lutte contre la déforestation.

Mardi 22 septembre
Arrivée à Cotonou au Bénin, avec Hubert de Beaumont de l’ONG Tech Dev. Départ pour Sakété pour la rencontre avec la coopérative de 38 femmes. Réunion avec les femmes, l’association NOA ainsi que Pierre Thoo, chargé de programme au Bureau d’Appui aux Artisans.

Mercredi 23 septembre
Visite de l’atelier de stockage et de transformation qui est en construction et qui permettra aux femmes de mieux stocker le maïs qu’elles achètent, puis leur permettra de le transformer en gari pour sa revente, ou de produire de l’huile de palme avec les noix de palme. Visite d’autres organisations de femmes aux alentours de Sakété, transformant et revendant également du maïs et de l’huile de palme.Départ pour le Burkina Faso.

Jeudi 24 septembre
Arrivée à Ouagadougou. Rencontre des responsables Burkina de l’ONG Entrepreneurs du Monde. Visite d’une association de femmes ayant eu recours, avec le réseau Asiena, au micro-crédit pour le financement de machines les aidant dans leurs différentes activités (tissage, production de dolo, etc.)

Vendredi 25 septembre
Rencontre avec la responsable entrepreunariat social d’Entrepreneurs du Monde pour l’aide au financement de foyers améliorés permettant aux femmes d’optimiser leurs conditions de travail et de production, notamment pour la transformation  de beurre de karité.
Rencontre avec M. Ouedraogo de APSERN et Helvetas qui a pour vocation la gestion raisonnable des ressources naturelles et de trouver des débouchés pour les plantations et filières en construction (Moringa, coton bio, sésame, etc.).

Samedi 26 septembre
Visite avec Entrepreneurs du Monde d’une ferme de spiruline. La spiruline est une micro-algue qui contient une mine de nutriments dans un très petit volume. Elle est une aide précieuse dans des situations de malnutrition. Le réseau Asiena en collaboration avec EDM,  aide les femmes à cultiver et commercialiser la spiruline, par l’accès au micro-crédit et à son suivi.
Rencontre avec M. Ouedraogo de APSERN et Helvetas qui a pour vocation la gestion raisonnable des ressources naturelles et de trouver des débouchés pour les plantations et filières en construction (Moringa, coton bio, sésame, etc.).

Dimanche 27 septembre
Visite de la coopérative ABPJF qui emploie 80 femmes pour la transformation et la vente à l’export de beurre de karité bio et certifié équitable. Rencontre avec la présidente de l’ABPJF, Mme Nikuema.

La Fondation Amisse en association avec Tech Dev (Technologies pour le développement) et NOA (Nord Ouest Africa) se mobilise afin de renforcer les capacités et les moyens de la coopérative de femmes « SARE ADJE » à Sakété au Bénin, pour lui permettre de lancer l’activité de gestion du magasin dont elle dispose pour la commercialisation de produits agricoles.

Les projets soutenus par la Fondation doivent être spécialement destinés aux femmes ou leur entourage proche et avoir un impact significatif sur leur émancipation économique et/ou sociale.